Vers 13h, j'ai été prise par une douleur aiguë et intense (plié en deux) ; unilatérale et lombaire (du coté droit).
Un besoin intense d'uriner se fait sentir ; surprise mes urines sont extrêment rouge et il y a des caillots. J'urine toute les 5 min et il y a toujours autant de sang et de caillots.

Me voilà au urgence, il est 17h ; il y a beaucoup de monde, j'ai mal, il faut attendre.....
La douleur est tellement violente que je vomis dans la salle d'attente ; c'est vraiment pas cool (j'ai horreur de cette situation, j'ai l'impression d'être une bête de cirque). Bon, il faut voir le côté positif ; la prise en charge se fait plus rapidement.
Les examens commencent : analyse d'urine (mes urines sont tellement rouge que l'infirmière me demande "combien de fraise tagada j'ai mangé" un peu d'humour ça fait du bien), prise de sang, perfusion de kétoprofène (anti-inflammatoire) , inexium (pansement gastrique), paracétamol (anti-douleur) et une poche de sérum (hydratation).
Il y a tellement de monde au urgence, que je me retrouve en attente dans le couloir (nous étions une douzaine env.) ; je voudrais en profiter pour féliciter les personnels soignants qui se retrouve à prendre des gens en charges dans des conditions vraiment limites, ils ne font que courir en espérant faire de leurs mieux pour nous préserver BRAVO.
Il me faudra une 2éme perfusion de kétoprofène, pour me sentir mieu.
Le médecin de grade demande pour que je fasse un scanner simple et un scanner de contraste (avec une injection d'iode).
Résultat : pas de cailloux en vu ; par contre je suis constipé et j'ai un kyste sur un ovaire.
Il est 1h30 du matin, lorsque je monte en urologie. Les infirmières vont filtrer mes urines et je verrais un urologue dans la matinée. La douleur est toujours présente, l'infirmière installe la 3ème perfusion de kétoprofène.
La nuit a été courte est très fatiguante, mais ce matin plus de sang dans mes urines juste quelques caillots.... OUF !!!
L'urologue m'explique ce qui peut se passer dans mon corps, je vais pouvoir sortir aujourd'hui mais il faudra faire des cytologies urinaires 3 jours de suite à la recherche de cellules néoplasiques et une ECBU 10 jours avant notre prochain RDV (dans 1 mois) pour pratiquer une cystoscopie.
Maintenant, il y a plus qu'à attendre et espérer qu'une telle crise ne se reproduise pas.
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La colique néphrétique est une douleur intense de la région lombaire et abdominale, survenant d'un seul côté. Elle est due à l'augmentation de pression dans les voies urinaires et dans le rein. Cette augmentation de pression résulte de la présence d'un obstacle qui est le plus souvent un calcul ou lithiase.
Le calcul est, le plus souvent, situé au niveau d'un uretère, puis il se déplace, traverse la vessie puis l'urètre
pour être évacué dans les urines, soit spontanément soit après traitement.
Prévenir les coliques néphrétiques
Pour éviter les calculs rénaux, il faut : chez les personnes sujettes aux coliques néphrétiques, certaines mesures simples permettent de diminuer le risque de connaître une nouvelle crise.
- Buvez au moins deux litres d'eau par jour pour éviter la concentration des urines et éliminer les cristaux avant qu'ils ne deviennent volumineux. Lorsqu’il fait chaud, ou lors d’activité sportive, il est nécessaire de boire davantage, au moins trois litres dans la journée. Idéalement, les urines devraient rester pâles en toute circonstance. Évitez les eaux minérales trop riches en sels minéraux (en particulier en calcium comme Contrex, Hépar ou Vittel). Les eaux minérales riches en bicarbonates (Vichy Célestins, Vichy Saint-Yorre, par exemple) sont à privilégier.
- Réduisez votre consommation de protéines. Si vous avez tendance à souffrir de calculs oxalocalciques, n'abusez pas des protéines (viandes et produits laitiers). La consommation quotidienne de protéines ne devrait pas dépasser un gramme de protéines par jour et par kilo de poids (par exemple, 70 g par jour pour un homme de 70 kg).
- Réduisez votre consommation de sel. Les personnes qui souffrent de calculs oxalocalciques devraient essayer de consommer moins de cinq grammes de sel de cuisine par jour.
- Enrichissez votre alimentation en fruits et légumes de toutes sortes, en particulier ceux riches en potassium qui favorise l’élimination du calcium : banane, pommes de terre, fèves, par exemple.
- Attention à certains aliments. Les abats, les fruits de mer, les asperges, la rhubarbe, le cresson, l’oseille, les épinards, le fenouil, les fruits rouges, les fruits secs, le persil ou la moutarde en grande quantité, le café soluble, le chocolat, le thé longuement infusé et le vin blanc ont la réputation de favoriser l'apparition de calculs urinaires.
- Attention à la vitamine D et C, avec certains suppléments pourvoyeurs de coliques néphrétiques.
- En savoir plus sur https://eurekasante.vidal.fr/maladies/reins-voies-urinaires/coliques-nephretiques-calculs-renaux.html?pb=prevention#WE9SGZYzZe6vxU9t.99